Lopressor (Métoprolol)

Lopressor (Métoprolol)

Lopressor agit principalement comme un bloqueur des récepteurs bêta-adrénergiques du cœur et est utilisé pour traiter l’hypertension, les douleurs thoraciques (angine), les anomalies du rythme cardiaque, ainsi que pour traiter et prévenir l’infarctus du myocarde. Ce médicament agit sur le système nerveux autonome qui stipule l’augmentation du rythme cardiaque en bloquant ses récepteurs et en réduisant ainsi les rythmes cardiaques anormalement rapides. Il diminue également l’irritabilité du myocarde, le débit cardiaque et provoque d’autres effets.

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Prix de Lopressor dans une pharmacie en ligne

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Le prix du médicament :

  • 12,5 mg – de € 30,31 à € 200,03
  • 25 mg – de € 33,65 à € 56,54
  • 50 mg – de €30,31 à €103,65
  • 100 mg – de 43,57 € à 162,07 €.

Posologie

La posologie habituelle est de 200 mg par jour en une seule prise (1 comprimé à 200 mg le matin).

Hypertension, prophylaxie des crises d’angine de poitrine: 1 comprimé 200 mg le matin, seul ou en association. La posologie peut être augmentée en fonction de la pression artérielle ou de la réponse clinique.

Infarctus aigu du myocarde: chez les patients tolérant la dose IV précédemment administrée, la posologie est de 50 mg per os toutes les 6 heures pendant 48 heures. Le traitement d’entretien est poursuivi à la dose de 200 mg par jour en deux prises ou un comprimé LP de 200 mg le matin.

Traitement de fond de la migraine: la dose habituelle est de 1 LP 200 mg par jour ; chez certains patients, 1/2 cp peut suffire.

MODE D’ADMINISTRATION

Administration orale

Les comprimés doivent être avalés pendant ou immédiatement après les repas, car la nourriture augmente la biodisponibilité du métoprolol.
Dans la plupart des cas, le traitement par bêta-bloquants est prolongé pendant plusieurs mois ou années, parfois pendant quelques semaines seulement.

Contre-indications

  • asthme et bronchopneumopathie chronique obstructive, dans leurs formes graves
  • insuffisance cardiaque non contrôlée
  • choc d’origine cardiaque
  • certains troubles cardiaques (blocs auriculo-ventriculaires du deuxième et du troisième degré non protégés, maladie du sinus (y compris bloc sinusal))
  • certaines variétés d’angine de poitrine (angine de Prinzmetal),
  • bradycardie,
  • les troubles artériels périphériques et le phénomène de Raynaud dans leurs formes graves,
  • phéochromocytome non traité,
  • hypotension artérielle,
  • allergie au métoprolol,
  • antécédents de réaction allergique,
  • traitement par floctafénine ou sultopride.

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l’amiodarone, le bépridil, le diltiazem et le vérapamil et pendant l’allaitement.

Interactions

De nombreux médicaments peuvent provoquer une bradycardie.
C’est le cas des antiarythmiques de classe I (quinidine, disopyramide), des β-bloquants, de l’amiodarone et du sotalol pour les antiarythmiques de classe III, du diltiazem et du vérapamil pour les antiarythmiques de classe IV, et enfin des digitaliques, de la clonidine, de la guanfacine, de la méfloquine et des anticholinestérasiques indiqués dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

Associations contre-indiquées

  • Floctafénine : en cas de choc ou d’hypotension dus à la floctafénine, réduction des réponses cardiovasculaires compensatoires par les β-bloquants.
  • Sultopride : risque accru de troubles du rythme ventriculaire, y compris de torsades de pointes.

Non recommandé en association :

  • Amiodarone : troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes compensatoires sympathiques).
  • Antagonistes calciques (bépridil, diltiazem et vérapamil) : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et insuffisance cardiaque (effets synergiques). Cette association ne doit se faire que sous surveillance clinique et électrocardiographique étroite, en particulier chez les patients âgés ou en début de traitement.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

  • Anesthésiques halogénés volatils : réduction des réactions vasculaires cardinales compensatoires par les β-bloquants (l’inhibition β-adrénergique peut être surmontée pendant l’intervention par des β-stimulants). En règle générale, ne pas interrompre le traitement par β-bloquant et, en tout état de cause, éviter de l’arrêter brusquement. Informez l’anesthésiste de ce traitement.
  • Médicaments provoquant des torsades de pointes (sauf sultopride) : Antiarythmiques de classe I (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, thiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) et autres médicaments (bépridil, cisapride, difénamil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxi-floxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV) Risque accru de troubles du rythme ventriculaire, y compris de torsades de pointes (l’hypokaliémie est un facteur contributif). Surveillance clinique et électrocardiographique.

Grossesse

Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif chez l’homme n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations chez l’homme se sont révélées tératogènes chez l’animal dans des études bien conduites sur deux espèces. En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec certains β-bloquants n’ont pas montré de malformations congénitales.
Chez les nourrissons de mères traitées, l’action du β-bloquant persiste pendant plusieurs jours après la naissance et peut provoquer une bradycardie, une détresse respiratoire et une hypoglycémie ; cependant, cette persistance est généralement sans conséquences cliniques. Cependant, en raison de la réduction des réponses cardiovasculaires compensatoires, une insuffisance cardiaque peut survenir, nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir Surdosage), et les liquides de remplissage doivent être évités (risque d’OAP). Ce médicament peut donc, dans les conditions normales d’utilisation, être prescrit pendant la grossesse si celle-ci est traitée. Une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les trois à cinq premiers jours de vie) est recommandée pendant le traitement jusqu’à l’accouchement.

Allaitement

Les β-bloquants sont excrétés dans le lait (voir Pharmacocinétique).
La survenue d’hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains β-bloquants faiblement liés aux protéines plasmatiques.
Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé si le traitement est nécessaire.

Pharmacodynamie

Le métoprolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques : activité bloquante β1-cardiosélective, effet antiarythmique, absence d’agoniste partiel intrinsèque ou d’activité sympathomimétique.) Le métoprolol réduit la mortalité dans la phase aiguë de l’infarctus du myocarde. Le traitement est initié au plus tard à la 12ème heure. Le métoprolol réduit le risque de récidive de l’infarctus du myocarde et la mortalité, en particulier la mort subite.

Effets secondaires possibles

Outre la tolérance générale au médicament, les effets secondaires peuvent être les suivants : crampes abdominales, fatigue, insomnie, nausées, dépression, perte de mémoire, fièvre, impuissance, vertiges, ralentissement du rythme cardiaque, hypotension artérielle, extrémités froides, maux de gorge, diarrhée, constipation et dyspnée ou essoufflement.